Elles s’appellent Käthe et Gisela ; sont-elles sœurs, cousines ou simples amies ? Elles viennent tout juste de se réveiller. J’imagine que c’est le début de l’été, la lumière dans la chambre est celle d’un juillet paresseux. Vite, une grande journée nous attend : ne doit-on pas aller se promener dans la campagne, peut-être même ferons-nous un tour en barque sur le lac comme la dernière fois, tu t’en souviens ? Pour l’instant il faut se coiffer, — si on veut ressembler à quelque chose au petit déjeuner… Gisela a envie d’avoir les cheveux courts maintenant. Tu es folle ! ce serait un crime de les couper ! Gotthard Schuh, Kämmende Mädchen (Zurich, um 1955).