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18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 20:00
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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 21:01
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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 14:33

 

L’amore in città, épisode Paradiso per tre ore, de Dino Risi, 1953.

 

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 17:23

 

Prima della rivoluzione, de Bernardo Bertolucci, avec Francesco Barilli et Adriana Asti, 115 mn, 1964.

 

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 01:16

 

In The Mood For Love, de Wong Kar-wai, avec Maggie Cheung et Tony Leung Chiu-wai, 2000 (version italienne).
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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 11:45

 

Caro diario è un film del 1993 scritto, diretto ed interpretato da Nanni Moretti.

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 16:52

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 01:08

Insupportable et horrible commentaire aux immondes intonations colonialistes, mais j’aime les images en noir et blanc, la lumière qui illumine les contrastes, la lenteur de la vie, les vues en plongée des rues et des carrefours, l’éblouissement parfait du monde. (J’ai une solution pour se dispenser d’écouter les propos ridicules et stupides du commentaire : il suffit de couper le son.) 

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 01:42

franchement, ça ne vous dirait pas de danser un petit madison de derrière les fagots, vite fait, avec Anna, Samy et Claude ? « Bravo Monsieur Ségalos, ça c’est du meuble ! »
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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 18:54

 


generique.jpg

C’est le début du film, et la voix monocorde de Jean-Luc Godard récite imperturbablement le générique pendant que la caméra file sur les rails d’un long travelling ensoleillé. 




 

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Une Petite Rue D’angoulême

  • : le ciel au-dessus de la rue
  • : petites proses journalières, citations, musiques, ou bouts de films.
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il devient écrivain

strindberg-copie-1.jpg

« Toujours allongé sur son canapé, il se sent pris d’une fièvre inhabituelle et tandis qu’elle se poursuit dans son corps, sa tête travaille à mettre en ordre d’anciens souvenirs, à élaguer certaines choses et à en rajouter certaines autres. De nouveaux personnages secondaires se présentent, il les voit se mêler à l’action, il les entend parler. C’est comme s’il les voyait sur la scène. Deux ou trois heures plus tard il avait une comédie en deux actes toute prête dans la tête. C’était un travail à la fois douloureux et voluptueux, si on pouvait appeler cela du travail, car cela se faisait tout seul, sans l’intervention de sa volonté et sans qu’il y fût pour rien. Mais à présent il fallait l’écrire. La pièce fut achevée en l’espace de quatre jours. Il allait et venait entre son bureau et le canapé où, par intervalles, il s’effondrait comme une loque. » (August Strindberg)

valentine

renee-2-copie-2.jpg

Ma grand-tante s’appelait Valentine. Elle vivait en solitaire à Fontbouillon, une campagne reculée, perdue, elle vivait ? — c'est un bien grand mot, je crois que je devrais plutôt dire qu’elle rêvait. Chaque jour elle s’habillait très élégamment, comme si ç’avait été un dimanche. Elle sortait peu. Elle regardait simplement la petite route qui passait devant sa porte, — où aurait-elle pu aller ? Les maris étaient morts depuis longtemps et son fils s’obstinait à vivre dans sa folie. Valentine s’asseyait à son piano et jouait ses nocturnes. La vie de Valentine est un immense, cruel et déchirant nocturne. Il y a longtemps que je pense à écrire le roman de sa vie absente. Fleur fanée d’un souvenir lointain et douloureux.

en voyage

KafkaMan

On arrive sur la grande place dès les premières heures, et tout est encore dans le tendre déploiement du rêve ; le jour est plus que le jour, — et la nuit moins que la nuit. Les pigeons égrènent la ponctuation subtile et mouvante de leur tourbillonnante quête d’horizons. Le ciel descend au milieu des murs, et les jeunes ombres s’étirent derrière les fenêtres. On est devant les vieilles procuraties, et le cœur s’absente de soi-même. On devient le voyageur de son désir — étranger au pays de ses errances.

l’écriture

wassermann

Il faudrait calculer le secret rapport entre la main et la pensée, — je ne suis pas sûr non plus que ce soit la pensée qui s’avance jusque dans la main, — c’est autre chose, peut-être simplement l’élan, la mise en mouvement de ce rapport justement, qui reste suspendu dans le fil courbe de la plume, et la respiration viendrait de ce qu’il faut tout de même, de temps en temps, tremper la plume dans le lac sombre de l’encrier. Peut-être les pensées sont-elles justement tout au fond dans l’encrier ? petites sirènes d’argent.